
À la question de savoir comment fumer son CBD d’aucuns pourraient sourire, pourtant il existe une pléiade de manières de le consommer. En voici quelques-unes.
Le vaporisateur:
Si cet usage n’est pas encore très répandu en Suisse, il l’est beaucoup plus chez nos amis Nord-Américains. L’huile et la cire de CBD se nomme également « dab » (ou « dab wax » pour les anglophones). C’est tout simplement un concentré de CBD sous forme de cire. Pour le fumer il vous faudra vous munir d’un vaporisateur.
La marche à suivre est on ne peut plus simple. Il suffira d’appliquer un peu de cire/d’huile au sein du « réceptacle » au bout du vapo (qui normalement est transparent et se dévisse facilement). Une fois cette étape franchie vous n’aurez plus qu’à sélectionner une température sur votre vaporisateur afin de « brûler » la weed. Cette méthode permet de fumer du CBD sans avoir besoin d’une combustion directe comme c’est le cas avec un joint. Aussi, cela permet de ne jamais se trouver en rade de feuilles, et dieu sait qu’avoir tout ce qu’il faut sauf des feuilles n’est jamais agréable et implique un grand désarroi chez beaucoup de fumeurs.
Le Volcano:
Il n’eut pas été possible de conclure le chapitre concernant les vaporisateurs sans parler du « Volcano ». Le « Volcano » est en quelque sorte la Rolls Royce des vaporisateurs. Pour faire simple, celui-ci fonctionne à peu de choses près comme un vaporisateur classique, néanmoins sa forme diffère sensiblement : un cône metallique (d’où son nom de volcan) surmonté d’un ballon (qui tient ici le rôle de « fumée volcanique », et ce n’est pas peu dire). Le Volcano va permettre à n’importe quel utilisateur de fumer sa weed tel un esthète. Avec ce dernier aucun besoin de feuilles, de tabac ou encore d’autres accessoires superflus (et donc jamais de situations inconfortables à fouiller vos poches). Il vous suffira d’enclencher la machine afin de la faire chauffer jusqu’à la bonne température (entre 175° et 180°), puis d’ajouter votre CBD dans le réceptacle prévu à cet effet. Grâce à la chaleur générée par le Volcano, la weed va se consumer d’elle-même et générera de la fumée. Fumée qui se retrouvera dans le ballon surmontant la partie métallique. Une fois votre weed totalement consumée il vous suffira d’éteindre l’appareil et de détacher le ballon pour en aspirer la fumée. Une fumée pure dénuée de tabac et bien plus concentrée que celle des autres manières de fumer existantes.
Le bong
Ce qui est appelé « bong » chez les initité(e)s correspond tout simplement à une pipe à eau. Il en existe presque autant de variétés qu’il existe de sortes de weed. Il y en a des grandes, des petites, d’autres à refroidissement (avec de la glace), d’autres encore avec plusieurs pipes, etc…
Ce n’est assurément pas le meilleur moyen de fumer si l’on est en extérieur (dû à la nécessité d’avoir du liquide ainsi qu’à la taille de l’engin). Toutefois c’est un excellent moyen de fumer chez soi, seul ou entre amis.
Le mode de fonctionnement d’une pipe à eau est si simple qu’un débutant peut l’utiliser sans aucun problème. Première étape : remplir de liquide (de l’eau, voir du lait si l’on veut une fumée plus épaisse) le réservoir de la pipe à eau qui se trouve en bas de cette dernière et qui a généralement une forme ronde. Deuxième étape : se saisir de la « pipette » (la petite tige sur le côté qui s’insère dans le réservoir) et y apposer la quantité de CBD désirée. Troisième et dernière étape : coller (sans colle toutefois) sa bouche sur le haut du bong puis, d’une main tenir le bong et de l’autre brûler à l’aide d’un briquet ou d’une allumette le CBD précédemment déposé sur la pipette. Une fois le CBD brûlé (soit quand il sera noir à l’œil), vous pourrez aspirer toute la fumée contenue dans le bong.
Le joint
Cette méthode n’est plus à présenter c’est pourquoi nous ne nous y attarderons que peu. Pour fumer un joint il vous faut : du CBD, du tabac (si tant est que vous ne vouliez pas le fumer à l’américaine, soit pur), une feuille, de la salive (évitez de fumer avant!).
Une fois le CBD bien effrité il vous faudra simplement le déposer seul ou avec du tabac au milieu de la feuille puis avoir assez de dextérité afin de « rouler » le joint.
Ne vous inquiétez pas, si vous souffrez de Parkinson ou que tout simplement vous avez deux mains gauches, vous devriez trouver sans problème quelqu’un capable de rouler pour vous dans votre entourage, d’autant plus que c’est toujours plus sympa de fumer à plusieurs.
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